V pour Vendetta

8 février 2014

V pour Vendetta

Le film V pour Vendetta est réalisé par James McTeigue, avec Hugo Weaving (Le Seigneur des Anneaux, Matrix) et Natalie Portman (Léon, Thor). James McTeigue à été l’assistant réalisateur des frère Wachowski sur Matrix. Dans ce film c’est les frère Wachowski qui sont à l’écriture. Inspiré d’une BD sorti en 1982 par David Lloyd et Alan Moore. L’action ce déroule dans un future proche, dans une Angleterre dictatorial. Il nous montre une société contrôlé par l'Etat.

Les personnages principaux sont Evey Hammond une citoyen lambda qui va être prit sous l’aile de V un révolutionnaire voulant montrer et faire prendre conscience à la population que ce gouvernement est tyrannique. V pour Vendetta est aussi le précurseur du symbole de contestation qui à pour emblème le visage de Guy Fawkes.

Ce film peut avoir plusieurs formes de Lecture : historique, philosophique, cinématographique….Les lecture sont accessible par le montage, la mise en scène et le scénario. C’est grâce au scénario que les symboles et les idées de ce film vont être présentés. La mise en scène et le montage approfondiront ces idées. Le force de ce long métrage reste sont scénario. Il est très bien amené. Il peut être grossier à certain passage, mais cela n’est pas dérangeant.

Les personnages sont nombreux, représentatif de leur statut. Ils sont tous présenté d’une maniéré. C’est le cas pour nos deux personnages principaux. Le film s’ouvre sur Evey, suivit de V. James McTeigue nous expose les personnalités de ces deux protagonistes et leur statut dans cette société. Evey se rend à un rendez vous et se fait agressé sur son chemin. On voit une femme désarmé et victime. De plus le réalisateur à fait endosser le rôle des agresseurs à des miliciens qui sont des représentants de l’Etat. Evey est victime d’une agression mais aussi victime et opprimé par l’Etat et le système dans le quel elle vie. Evey représente le peuple. L’arrivé de V est la même lecteur. Il intervient pour sauver Evey, mais aussi la population. Cette lecture est assai grossière, les symboles sont beaucoup visibles. Mais ce qui fait sa force c’est que cela est fait exprès. James McTeigue assume ces choix. Les messages sont forts, beaux et accessible.

Les personnages de l’Etat sont bien moins symboliques. Le grand chancelier Sutler interprète par John Hurt fait référence à un dictateur despotique. Il est entouré par ces ministres qui exécutent ces ordres. Il y a aucune présence physique comme si il était irréel. Le chancelier sera vu que à travers un écran. Il surplombe ces interlocuteurs notamment dans les réunions des ministres et dans les quartiers de Londres. Le réalisateur nous montre l’autorité suprême, le contrôle et la suprématie du chef d’Etat. Le fait que les écrans soit en hauteur peuvent être également le symbole de l’idolâtre. Le peuple le considère comme un berger qui protège ces moutons. Le fait que les personnages font référence et croient en Dieu tout le long du film accentue cette thèse. Il a le statut de maître du pays. Le premier argument de V vient le confirmé « les peuple ne devraient pas craindre leur gouvernement, les gouvernements devraient craindre le peuple ». Cela est encore une fois symbolique. Mais cela ne pose aucun problème car l’histoire aussi parle de symbole. En effet V veut détruire le parlement symbolisant la chute de Sutler.

Ce film pourrait partir dans une histoire d’amour entre eux, mais cela n’est pas mise en avant. C’est avec des phrases discrètes tous le long du film que l’on suit leur histoire. Ce n’est qu’à la fin que les sentiments surgissent. Ce qui n’était que de la fascination et de l’intérêt ce transforme en passion. Le changement est trop brutal. Et cela prend la direction d’une histoire d’amour tragique. Cependant cette histoire prend peu de place dans l’intrigue principale.